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Posté le: Sam 18 Avr - 20:38 (2009) Sujet du message: maghreb music |
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Samedi 18 Avril 2009
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- Par Abderahmane Marir
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- 11/04/2009, 07:54
- Source : Star-Buzz
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KHALED - Nouvel album : Liberté Entre racines et devenir, Khaled publie un nouvel album produit par Martin Meissonnier, dans lequel il revient aux racines du raï et se souvient des rythmes musicaux de son adolescence à Oran Dans ce nouvel album, où il multiplie les mawwal-s (préludes vocaux
Entre racines et devenir, Khaled publie un nouvel album produit par Martin Meissonnier, dans lequel il revient aux racines du raï et se souvient des rythmes musicaux de son adolescence à Oran Dans ce nouvel album, où il multiplie les mawwal-s (préludes vocaux, auparavant délaissés pour cause de standardisation imposée aux normes occidentales), l’auteur du planétaire Di di pioche dans ses souvenirs d’enfance et ouvre le livre de son adolescence, peuplé de ces artistes légendaires qui rythmaient la vie des quartiers populaires de la capitale de l’Ouest algérien, pour mieux retrouver les accents du terroir. Jusque-là, il n’avait fait que quelques clins d’œil aux joyaux du patrimoine en reprenant Bakhta, Wahrane Wahrane ou H’mama. Cette fois, il consacre un opus entier à un genre qui n’était pas encore encombré par des nappes de synthés envahissantes et des boîtes à rythme sans âme. Ici, le ‘oud (luth), instrument-roi de l’orchestre arabe, le violon à l’orientale, la flûte-ney chère aux soufis, le gumbri en vigueur chez les Gnawas, le guellal (percussion utilisée dans le raï traditionnel des Cheikhs et des Cheikhates) ou le hajhouj, issu des montagnes berbères de l’Atlas marocain, fraternisent idéalement avec des guitares, dont l’une est tenue par Martin Meissonnier, réalisateur du disque, des claviers fort discrets, une basse, un saxo, un accordéon ou une trompette. Entre demi-ton et quart de note, les chansons orchestrées, façon traditionnel, et enrichies par des cordes égyptiennes, dirigées par l’éminent Docteur Ayman Amboli et captées directement au Caire, rappellent que Khaled est avant tout, comme l’avait joliment défini Don Was, un chanteur de l’émotion à travers Bouya Kirani, Zabana, en hommage au premier condamné à mort exécuté pendant la révolution algérienne ou le bouleversant Papa, à la mémoire de son regretté père. Les amoureux du raï an 1980 de ses débuts, avec accordéon, prendront plaisir à réécouter en version quasi-unplugged le tonitruant Liberté ou le coquin Raykoum (il évoque une jeune fille pressée de se marier pour mieux divorcer pour vivre enfin tous ses fantasmes). Enfin, Khaled n’oublie pas le voisin marocain et son art de la transe, transcendé là par le gumbri et le hajhouj d’Aziz Sahmaoui (ex-voix principale de l’Orchestre National de Barbès). Cependant, que serait tout cela s’il n’y avait pas cette voix majestueuse, à teneur élevée en modulations ? Elle est bel et bien présente et reste le plus beau des instruments. Elle est accrocheuse et entêtante, elle vrille l’espace, trace des arabesques imaginaires. Son timbre met dans chaque mot toute la douleur d’un amour contrarié (un des thèmes récurrents du raï), tout le poids de l’existence http://www.maghreb-music.com/actualites/a447/090411/khaled-nouvel-album-lib… _________________ QUESQU ON FERAIS PAS POUR KHALED ???????TOUT TOUT TOUT TOUT |
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